MANNISI & PARTNERS, Strategic and Competitive Intelligence
"IL N'Y A PAS DE PRISE DE DECISION SANS RENSEIGNEMENT"
Intelligence économique
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L'escroquerie
Le contre-kidnapping
Intelligence économique

MANNISI & PARTNERS peut vous aider dans les affaires pour 

  • Soit rechercher des informations sur un sujet déterminé considéré comme stratégique
  • Question posée par la direction conduisant à la recherche de renseignement
  • Soit recueillir des informations sur le contexte de l’organisation à partir du processus de veille, discerner celles qui sont d’un intérêt stratégique pour l’entreprise, les structurer dans la mémoire collective, et définir les plans d’action dans le futur.

Dans la compétition économique actuelle, l’important n’est pas de participer, c’est de gagner des parts de marché. Ceci est vrai pour toute entreprise, quelle que soit sa taille.  L’intelligence économique vous apporte les moyens offensifs d’accroître une compétitivité et de viser l’innovation permanente tout en veillant à la sécurité de votre patrimoine. Nous privilégions la perception de l’environnement, en utilisant les sources ouvertes et fermées.

 

Intelligence économique territoriale

  • Développement de l’activité économique d’une pme ou d'une entreprise
  • Projet et stratégie face à la concurrence
  • Cartographie de votre environnement et de la concurrence
  • Etudes de marchés
  • Informations stratégiques relatives à la politique marketing
  • Informations relatives à l’avancées technologiques
  • Analyse strategique
  • Stratégies défensives
  • Management de projets d’intelligence économique
  • Veille stratégique



 
DEFINITION :

Est l'ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement (d'analyse), de diffusion et de protection de l'information utile aux acteurs économiques, obtenue légalement. On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété. Elle se distingue de l’espionnage économique et/ou industriel car elle se développe ouvertement et utilise uniquement des sources ouvertes et des moyens légaux. La plupart des professionnels du secteur la conçoivent dans un esprit d'éthique et de déontologie. Ils s'engagent souvent à respecter une charte dans ce domaine. Elle peut être complétée par d'autres « intelligences », comme l'intelligence sociale qui organise la mutualisation de l'information dans un but de performance collective des différents acteurs économiques.

Les spécialistes du domaine résument l'intelligence économique en un triptyque : veille (acquérir l'information stratégique pertinente), protection des informations (ne pas laisser connaître ses informations sensibles) et influence(propager une information ou des normes de comportement et d'interprétation qui favorisent sa stratégie).



Diagramme sur le Système d'Intelligence Compétitive et Technologique.


Présentation générale

Lorsque l'on sait délivrer l’information stratégique et utile au bon moment, à la bonne personne, dans le bon contexte, on obtient un avantage compétitif décisif.

Certaines entreprises sensibles, notamment dans des secteurs fortement concurrentiels, comme les industries de l'armement, pharmaceutique ou automobile, furent des précurseurs. Rares toutefois furent celles qui anticipèrent le virage de l'intelligence économique avec succès. En France, citons Giat Industries, Elf Aquitaine, Rhône Poulenc, et aux États-Unis Lockheed, Motorola, IBM.

 

Ce qui est central dans l’intelligence économique est le fait qu’elle ne se réduit pas à l’accumulation désordonnée d’informations de toutes sortes. Il s’agit de produire de la connaissance structurée pour aider les entreprises à combattre et à se défendre dans la compétition économique d'un monde post-Guerre Froide.

La plupart des spécialistes français résument l'intelligence économique aux axes suivants :

  • Veille / renseignement économique (acquérir l'information pertinente),
  • Protection du patrimoine informationnel (ne pas laisser connaître ses secrets)
  • Aide à la décision (analyse, cartographie décisionnelle, "war room"...)
  • Influence (propager une information ou des modes de comportement et d'interprétation qui favorisent sa stratégie).

Le référentiel en intelligence économique publié en 2005 en France met l'accent sur la trilogie formée par acquisition de l'information (veille...) , sa protection et enfin l'influence. L'insistance sur l'influence, (à la fois sous la forme du lobbying, de l'influence politique de soutien aux conquêtes de marchés par les entreprises, mais aussi de capacité d'imposer internationalement des normes, images, valeurs et idées générales favorables à vos desseins économiques) est une des caractéristiques des chercheurs français. À la différence de l'information qui fait l'objet de la veille ou de la protection du patrimoine informationnel et qui a besoin d'être vraie pour être utile, l'information dont traite l'influence est un objet de croyance. Ce qui importe, ce n'est pas qu'elle soit conforme à la réalité mais que beaucoup y adhérent (ou du moins, ceux que l'on désire influencer, comme le législateur ou le dirigeant dans le cas du lobbying). Avec le débat sur le patriotisme économique, cette approche qui met largement l'accent sur les facteurs politiques, idéologiques et de communication de l'intelligence économique constitue une sorte de spécificité nationale. 

Définitions

La définition de l'intelligence économique a longtemps fait l’objet d’intenses débats théoriques et pratiques. La première définition de l'intelligence économique moderne date de 1967 par Harold Wilensky, dans un ouvrage intitulé : "L'intelligence organisationnelle". Il définit l'intelligence économique comme l'activité de production de connaissance servant les buts économiques et stratégiques d'une organisation, recueillie et produite dans un contexte légal et à partir de sources ouvertes.

Cette définition a été reprise et travaillée une première fois en France par la Commission Intelligence Économique et Stratégie des Entreprises du Commissariat Général au Plan en 1993, sous la présidence d'Henri Martre, et ayant notamment comme initiateurs et rapporteurs Christian Harbulot, Philippe Clerc et Philippe Baumard.

La mise en place de l’intelligence économique en France :

L’intelligence économique, issue du souci des ingénieurs et cadres de l'industrie du besoin d'amélioration continue des procédés de R&D, est née en France de l’action conduite par des hommes et des femmes issus de milieux très variés. Dès le départ, elle est portée par des enseignants, des fonctionnaires issus du corps préfectoral ou du monde du renseignement, des dirigeants et cadres d’entreprises constitués en associations, des associations, dont d'anciens élèves, reconnues d'utilité publique, ou écoles de pensée (en fait on peut considérer que sa genèse vient d'ingénieurs et scientifiques de haut niveau confrontés aux besoins de réalisation de plus en plus rapides, efficaces et concrètes et au fait qu'ils ne peuvent alors plus tout couvrir, eussent-ils travaillé 24/24 365j/365 ; il leur faut alors s'organiser autrement pour disposer de l'information pertinente pour décider).

Formes de l'intelligence économique

L’intelligence économique a donné naissance à une déclinaison particulière qui est l’intelligence économique territoriale. Cette dernière, telle qu’elle fut conçue par le Préfet Rémy Pautrat, permet d’organiser en un système faisant sens, en une stratégique cohérente au service de la croissance et de l’emploi, les actions variées d’aménagement du territoire, de politique industrielle et de développement économique en général qui sont menées à l’échelon central et local avec un déficit de coordination.

Par conséquent, on peut définir l’intelligence territoriale comme la valorisation, la coordination et la protection des atouts économiques et savoir-faire industriels et technologiques des territoires et de leur tissu de PME-PMI, afin de les transformer en avantages comparés décisifs dans la compétition commerciale européenne et mondiale.

De quoi est constituée concrètement l’intelligence territoriale ? Elle se compose en fait de quatre types d’actions s’agrégeant en un dispositif unifié et coordonné.

  • La première est l’intelligence économique territoriale (IET), élaboration de stratégies concertées de développement économique et technologique pour les territoires, en s’appuyant sur les pôles de compétitivité qui sont l’exemple emblématique de ces schémas de développement stratégiques des régions. Ils reposent sur le repérage des spécialités locales, des savoir-faire et des filières d’excellence locale et leur mise en valeur viades réseaux organisés de travail et d’échanges d’informations. Il s’agit en somme de créer une dynamique régionale de coopération, en favorisant le regroupement des services de l’État et des collectivités territoriales, des entreprises (notamment les PME-PMI), des universités et des centres de recherche autour de projets stratégiques communs.
  • La deuxième consiste en la définition et la préservation d’un périmètre économique stratégique, c’est-à-dire d’un ensemble d’entreprises œuvrant dans le domaine des technologies sensibles et qu’il convient de protéger pour des raisons d’intérêt national ou européen et de conquête de positions privilégiées sur les marchés hautement rentables des hautes technologies duales (i.e. concernant les domaines militaire et civil).
  • La troisième est la constitution de réseaux d’experts et de décideurs, inter-entreprises et inter-administrations, mais aussi entre l’État, les entreprises, les universités et les différents acteurs du développement économique et social local.
  • La quatrième est la sensibilisation et la formation à l’intelligence économique, car cette dernière est indispensable à la construction de la compétitivité durable des entreprises françaises.

En effet, la scène internationale et la vie des nations doivent aujourd’hui s’interpréter à l’aide d’une nouvelle grille de lecture. Nous sommes entrés dans l’économie de la connaissance, corollaire de la mondialisation des échanges et des idées. L’un des éléments essentiels du capital stratégique qui déterminent aujourd’hui la prospérité des sociétés, la compétitivité des entreprises et donc l’évolution de l’emploi, est l’information. Savoir la chercher, la traiter et la diffuser (tout en protégeant la part de données sensibles qui doivent être protégées) constitue l’une des tâches prioritaires de tous les acteurs économiques et la définition même de l’intelligence économique.

 

Historique

L’intelligence économique, en tant que recherche d'informations et exploitation avec un objectif économique, existe depuis très longtemps. Dans l’histoire, elle a souvent été liée aux explorations, au commerce et aux informations ramenées par les explorateurs et les commerçants…

Les récits de voyage ont constitué des mines d'informations importantes pour les entreprises et les gouvernements.

Sans remonter à l’Antiquité, on pourrait citer le commerce à partir de la République de Venise, les explorations desmissionnaires franciscains (surtout) en Asie, jusqu’en Extrême-Orient (Chine) au XIIIe siècle, et la consignation des informations sous forme de récits de voyages (informations géographiques, botaniques…). Puis Marco Polo et ledevisement du monde ont eu le succès que l'on connaît.

Une autre source historique, actuellement réétudiée en France, est celle de l’explorateur belge Jean de Mandeville qui, après un voyage de 34 ans en Asie (c’était considérable pour l’époque), compila en plusieurs langues le récit de ses propres voyages (1322-1356) et de ceux d’autres explorateurs antérieurs, sous une forme quelquefois ésotérique ou mythique ce qui fait qu’on l’a négligé). Jean de Mandeville s’était mis au service des Anglais, alors que la France était encore dans la guerre de Cent Ans.

Les œuvres de Jean de Mandeville furent imprimées en de nombreuses langues dans la deuxième moitié du XVesiècle, et elles furent lues par le jeune Christophe Colomb, qui comprit de la sorte que la Terre était ronde (on le savait déjà dans les milieux cultivés depuis longtemps). Ainsi, les informations géographiques structurées sous formecartographique permirent aux Européens d’acquérir la suprématie mondiale au XVIe siècle.

Sautons quelques siècles : au XVIIIe siècle, les colons anglophones établis sur le sol de l’Amérique du Nord, ne souhaitant pas payer les taxes exigées par la couronne britannique, revendiquèrent leur indépendance. L’un des artisans de cette indépendance, Thomas Jefferson, défendit âprement les principes de la propriété intellectuelle, qui se trouvèrent ainsi dans la culture de cette nation.

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les États-Unis ont connu une période de très forte immigration en provenance d’Europe (Europe centrale, Irlande, Italie…). Ils ressentirent le besoin de comptabiliser la population, et ils utilisèrent pour cela la technique naissante de la carte Hollerith et de la mécanographie pour effectuer le premier recensementautomatisé de l’Histoire.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le centre de renseignement de Londres, qui comprenait essentiellement des Américains et des Anglais, exploitait toutes les informations en provenance du continent (européen). Les Anglo-Saxons furent très habiles pendant la Seconde Guerre mondiale pour la collecte et le traitement des informations.

Cette culture du renseignement permit aux Américains de développer les premiers systèmes de traitement électroniquede l’information (ordinateurs) vers 1942 (von Neumann), en vue de la reconversion de l’industrie américaine enéconomie de guerre, qui fut le plus grand projet mondial de l’Histoire.

Les réflexions sur le renseignement à cette époque (1948-1949, soit un peu après l’apparition du premier ordinateur) étaient pourtant fondées sur des modèles de communication assez simplistes : transmission d’un émetteur à unrécepteur (voir Claude Shannon).

La vision actuelle de l’intelligence économique est une évolution très importante par rapport au renseignementclassique, dans la mesure où l’apparition de l’internet (web, messageries électroniques) et des réseaux informatiquesd’entreprise étendue (intranet, extranet) multiplie les émetteurs et les récepteurs, et permet un effet rétroactif qui n’existait pas à une grande échelle avec les systèmes télégraphiques et téléphoniques, et pas, sous une formenumérique, avec la radiodiffusion, et la télévision. L’informatique d’entreprise s’est développée dans les années 1970sur des cellules (entreprises) généralement déconnectées les unes des autres (sauf exception, EDI dans l’automobile).

L’internet constitue ainsi une force d'influence importante.

Une structure de départ en quatre grands ensembles avec d'autres se dessine ; l'École Polytechnique pour les grands corps, l'École des langues O pour les ambassades, l'École des maîtres, le Conservatoire et le Musée des Arts et Métiers. Pour être reconnus, tous les auditeurs doivent alors produire à un instant ou à un autre un rapport (avec exposé ; les fameuses leçons) pour l'action, la décision, issue de veille et d'observation au quotidien, assidues et perfectionnées ; plusieurs milliers de mémoires sont alors utilisés ainsi depuis le début XIXème siècle. Le procédé rapidement reconnu par son efficacité s'étend à tout le territoire.

 

Cycle, contenu et fonctions de l’intelligence économique

Dès la Révolution, et issue de renseignements depuis au moins le début du XVIII eme siècle. 

L’intelligence économique peut :

  • soit rechercher des informations sur un sujet déterminé considéré comme stratégique : question posée par la direction conduisant à la recherche de renseignement,
  • soit recueillir des informations sur le contexte de l'organisation à partir du processus de veille, discerner celles qui sont d'un intérêt stratégique pour l'entreprise, les structurer dans la mémoire collective, et définir les plans d'action.

La première approche est l'approche classique du renseignement qui était adoptée par les services secrets.

La deuxième approche est la nouvelle approche de l'intelligence économique, qui s'impose dorénavant en raison de l'importance du contexte dans le cadre de la mondialisation. Elle privilégie la perception de l'environnement, en utilisant les sources ouvertes, qu'elles soient obtenues par les relations humaines ou des sources écrites.

Article détaillé : Intelligence des sources ouvertes.

Les Américains appellent le processus d'intelligence des sources ouvertes open source intelligence (OSINT).

Aux États-Unis, plusieurs concepts illustrent l'interaction croissante entre les domaines d'activité (environnement, social, économique, juridique, militaire, ...) :

  • le concept d'économie circulaire employé par Al Gore,
  • les concepts de croissance en limitation de ressource de Paul Romer,
  • les systèmes d'information agiles de l'architecture orientée services et réseau centré

Le processus d'intelligence économique dans le cycle moderne

Certains consultants en intelligence économique affirment que sa mise en place devrait avoir pour préalable l'évaluation de la culture stratégique de l'entreprise, en commençant par :

  • une phase d'audit d'intelligence économique,
  • une veille sur les méthodes des concurrents, notamment sur les méthodes employées par les grands groupes américains,
  • une analyse des meilleures pratiques à l’intérieur de l’organisation.

Cette conception de l'intelligence économique peut rencontrer des difficultés:

  • Les "audits d'intelligence économique" peuvent être des approches dangereuses pour l'organisation car ils confient à un intervenant extérieur le rôle de faire parler les acteurs sur un sujet sensible.
  • Les travaux scientifiques sur l'intelligence économique ont montré qu'un manager est incapable de formuler des besoins de connaissance sans éviter de lourds biais de perception et d'interprétation.
  • Un tel audit, même fait correctement peut rencontrer deux écueils: (1) On dit au client des choses qu'il sait déjà ou (2) On lui dit des choses qu'il n'a pas envie d'entendre.
  • La veille sur les méthodes concurrentes pourrait conduire à l'imitation, le mimétisme et l'homologie, mais, si elle est réalisée correctement, peut être riche d'idées, et lever des inhibitions ("si d'autres le font, pourquoi pas nous ?").
 

 


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